Enterrement de vie de célibataires
Par Bertrand Ytournel le lundi, 21 juillet 2008, 21:01 - En vrac - Lien permanent
Pour nos témoins, c'est une expression à prendre au pied de la lettre.
Préparation
Tout commence par une campagne de désinformation digne de l'opération Fortitude et un mail de mes parents qui nous annonce leur venue sur Paris, le week-end des 7 et 8 juin. Ils vont voir une pièce de théâtre parce qu'un collègue de mon père -qui a gagné deux places- ne peut pas y aller, il est de baptème dans le sud.
Nous bloquons la date et leur préparons un programme aux petits-oignons. Essayages de costumes, de gilets, de cravates plus bons repas (sans petits-oignons) à la maison.
Le week-end qui précède, nous sommes avec eux à Clermont, ils nous confirment les horaires de leurs trains, nous parlent le la pièce qu'ils vont voir (l'actrice principale a dû etre remplacée à la dernière minute, elle s'est cassée le col du fémur[1]).
Dans la semaine qui précède, nous nettoyons l'appartement de fond en comble (jusqu'à faire la poussière sur les livres de l'étagère) et le vendredi nous faisons les courses. Comme si de rien n'était.
Au retour, devant notre immeuble, un jeune homme (inconnu) fait ses lacets. Dans l'ascenseur il nous demande timidement si nous sommes Sophie et Bertrand. Oui. Nés en janvier et novembre ? Oui. Qui vont se marier ? Euh, oui. Il nous explique qu'il a des visions, qu'il lui arrive de voir des choses sur les personnes qui l'entourent (il vient d'emménager au quatrième). Il est étrange mais assez mal à l'aise pour être crédible. Bref, on y croit. On aurait bien discuté un peu plus mais mes parents doivent arriver. Il nous salue sans s'imposer.
Pendant quelques instants nous nous demandons ce qui se passe. Et voilà que l'on sonne à la porte. C'est lui, de nouveau. Il nous dit que le week-end va être mouvementé... Et Charles, Grégory et Grégoire débarquent en criant, hilares. Avec un bouteille de champagne.
...
Au cours de la soirée, les trois idiots et leur complice refusent de nous dire ce qui nous attend ce week-end mais nous préparent une liste : ce dont nous aurons besoin.
Enterrement
Samedi matin, Sophie a rendez-vous à 9h à la maison, quant à moi, c'est 7h30 gare de l'est.
J'y retrouve Grégory et Charles, pas très éveillés. Ils m'entraînent dans un train de banlieue, direction Mormant.
A Mormant, nous prenons la voiture et Charles nous montre sa raffinerie, en chantant la chanson du dimanche à tue-tête.
Tout le trajet (qui dure des heures), ils refusent de dire où nous allons.
...
Finalement, nous arrivons dans un gîte, à Saint-Aubin-Chateauneuf. Sophie est déjà là (surprise !), ainsi que Grégoire, Aurélie, Marie, Pierre, Pierre, Noémie, Joachim. Flora et Pierre arrivent peu de temps après.
Après un bon repas (ils ont prévu trente paquets de chips !), nous nous retrouvons habillés comme au bon vieux temps. L'activité (mystère) sera salissante.
...
Trois types bottés arrivent avec des casques et des cordes. Ah ah, ça sent la spéléo !
Et en effet, juste à côté de l'entrée du gîte, il y a un puits (le Puits Bouillant).
Qui descend vers une rivière souterraine (froide !) dont les murs sont recouverts de glaise (beuark).
Ce qui est pratique avec la glaise, c'est que l'on peut faire de bien jolies peintures de guerre avec...
Au fond de la grotte, Grégory nous tend une lettre de mes parents.
...
Après tant d'aventures en profondeur, nous attaquons le repas du soir, quelques dégustations, deux trois jeux et des cocktails.
Longue soirée.
Courte nuit.
Et retour sur Paris.
Des souvenirs plein la tête.
Notes
[1] Comment voulez-vous ne pas croire à une histoire comme celle-ci ?
Commentaires
et le photomaton ?
=D
Content que ça vous ait plu !!
Pas pu être là non plus :-((((
A défaut de GU le jour J, on aura au moins eu droit à quelques bons vieux treillis hérités de Barcelonnette!!! C'est toujours çà en attendant les réjouissances autrement plus sérieuses d'ici quinze jours désormais!
Garde à vous, donc!!!